Déclarations de consensus

Light for Public Health Initiative

Auteur·rice·s
Affiliations

Lucien Bickerstaff

Max Planck Institute for Biological Cybernetics, Technical University of Munich

Claude Gronfier

INSERM

Christophe Martinsons

Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, France

Date de publication

19 novembre 2025

Doi
Note 

Messages clés

  • La lumière est un signal puissant pour l’organisme parce qu’elle influence nos rythmes circadiens, notre sommeil, notre humeur et nos performances cognitives.

  • Ce n’est pas seulement une question d’intensité lumineuse : le moment et le type de lumière sont également importants.

  • La lumière du jour en matinée et en journée favorise certains facteurs liés à la santé, tandis que la lumière nocturne peut être perturbatrice.

  • Une faible exposition à la lumière le soir, et l’obscurité pendant le sommeil, font partie d’un rythme lumière-obscurité sain.

  • Une bonne gestion de l’exposition à la lumière fait partie d’un mode de vie sain, au même titre que l’alimentation, l’exercice physique et l’hygiène du sommeil.

Lumière et spectre

La lumière peut être décrite par son spectre : quelle quantité d’énergie est présente à chaque longueur d’onde du spectre visible (de 380 à 780 nm environ).

Numéro: 1

Déclaration simplifiée

La lumière blanche est composée de multiples longueurs d’onde, que nous percevons comme des couleurs.

Informations contextuelles

Lorsque nous voyons différentes couleurs, nous voyons en fait différentes longueurs d’onde de lumière. Les longueurs d’onde courtes apparaissent en violet, tandis que les longueurs d’onde plus longues apparaissent indigo, bleu, vert, jaune, orange et rouge.

Références

CIE. (2020). ILV: International Lighting Vocabulary. CIE Central Bureau.

Boyce, P. R. (2014). Human factors in lighting (3rd ed.). CRC Press, Taylor & Francis Group.

Le profil d’exposition d’une personne à la lumière au cours de la journée et de l’année peut être assez complexe, et dépend de l’endroit où elle se trouve et de ce qu’elle fait.

Numéro: 2

Déclaration simplifiée

La quantité de lumière qui nous entoure (ou bien la quantité à laquelle nous sommes exposés) change lorsque nous passons d’un espace intérieur à un espace extérieur, au cours de la journée et au fil des saisons.

Informations contextuelles

L’intensité de la lumière du soleil augmente de l’aube à midi, et diminue le soir. Selon le lieu, la quantité de lumière pendant la journée varie considérablement entre l’été et l’hiver.

Références

Webler, F. S., Spitschan, M., Foster, R. G., Andersen, M., & Peirson, S. N. (2019). What is the ‘spectral diet’ of humans? Curr Opin Behav Sci, 30, 80-86.

L’exposition à la lumière peut être décrite par son intensité : la quantité totale d’énergie sur l’ensemble des longueurs d’onde de 380 à 780 nm, pondérée selon la fonction d’intérêt.

Numéro: 3

Déclaration simplifiée

Nous pouvons mesurer l’exposition à la lumière en évaluant l’intensité de la lumière à différentes longueurs d’onde.

Informations contextuelles

On peut caractériser une source lumineuse en décrivant la puissance qu’elle émet à chaque longueur d’onde. Cette puissance est appelée intensité. Les physiciens mesurent l’intensité, tandis que les chercheurs en biologie et en psychologie étudient comment l’intensité affecte divers processus.

Références

CIE. (2014). CIE TN 002:2014: Relating photochemical and photobiological quantities to photometric quantities. CIE Central Bureau.

La lumière du jour a ce que l’on appelle un spectre large, avec beaucoup d’énergie sur de nombreuses longueurs d’onde.

Numéro: 4

Déclaration simplifiée

La lumière du jour présente une large gamme d’énergie à travers de multiples longueurs d’onde ; elle peut être décomposée en toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. 

Informations contextuelles

La lumière du jour, un mélange de lumière directe du soleil et de lumière diffuse du ciel, contient toutes les longueurs d’onde visibles et plus encore. La composition en longueurs d’onde change au cours de la journée et selon les conditions météorologiques. Ce changement modifie la couleur apparente de la lumière du jour.

Références

Boyce, P. R. (2014). Human factors in lighting (3rd ed.). CRC Press, Taylor & Francis Group.

Les différentes sources de lumière électrique (par exemple, les lampes LED ou fluorescentes, etc.) ont des spectres différents.

Numéro: 5

Déclaration simplifiée

Différentes sources lumineuses produisent de la lumière de différentes manières, générant des longueurs d’onde ou des couleurs distinctes.

Informations contextuelles

Les différentes technologies des sources lumineuses utilisent divers matériaux pour convertir l’électricité en lumière. Selon les matériaux utilisés, l’intensité de la lumière se répartit de differentes manières sur l’ensemble des longueurs d’onde. Cette répartition de la lumière selon les longueurs d’onde est connue sous le nom de distribution spectrale.

Références

Pattison, P. M., Tsao, J. Y., Brainard, G. C., & Bugbee, B. (2018). LEDs for photons, physiology and food. Nature, 563(7732), 493-500.

DiLaura, D. L., Houser, K. W., Mistrick, R. G., & Steffy, G. R. (2011). The lighting handbook. Illuminating Engineering Society of North America.

Les propriétés de la lumière du jour (spectre, intensité et distribution spatiale) varient tout au long de la journée et de l’année, ainsi qu’en fonction des conditions météorologiques.

Numéro: 6

Déclaration simplifiée

La couleur, l’intensité et la dynamique de la lumière varient au cours de la journée, selon les saisons et les conditions météorologiques.

Informations contextuelles

Lorsque la lumière du soleil se propage dans l’atmosphère, la lumière bleue est davantage diffusée que les autres longueurs d’onde. C’est ce qui donne au ciel sa couleur bleue.

Références

DiLaura, D. L., Houser, K. W., Mistrick, R. G., & Steffy, G. R. (2011). The lighting handbook. Illuminating Engineering Society of North America.

Lynch, D. K., & Livingston, W. (2001). Color and light in nature (2nd ed.). Cambridge University Press.

Woelders, T., Wams, E. J., Gordijn, M. C. M., Beersma, D. G. M., & Hut, R. A. (2018). Integration of color and intensity increases time signal stability for the human circadian system when sunlight is obscured by clouds. Sci Rep, 8(1), 15214. https://doi.org/10.1038/s41598-018-33606-5

Spitschan, M., Aguirre, G. K., Brainard, D. H., & Sweeney, A. M. (2016). Variation of outdoor illumination as a function of solar elevation and light pollution. Sci Rep, 6, 26756. https://doi.org/10.1038/srep26756

Les photorécepteurs chez l’humain

L’œil humain possède la rétine, qui comporte plusieurs cellules photosensibles qui se differencient dans leur réponse aux différentes longueurs d’onde.

Numéro: 7

Déclaration simplifiée

Dans l’œil, la rétine contient des cellules qui nous permettent de détecter différentes couleurs.

Informations contextuelles

Dans l’œil humain, la rétine contient des cellules sensibles à la lumière qui convertissent la lumière en signaux destinés au cerveau. Ces cellules sont appelées cônes, bâtonnets et cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles (ipRGCs).

Références

Lucas, R. J., Peirson, S. N., Berson, D. M., Brown, T. M., Cooper, H. M., Czeisler, C. A., Figueiro, M. G., Gamlin, P. D., Lockley, S. W., O’Hagan, J. B., Price, L. L., Provencio, I., Skene, D. J., & Brainard, G. C. (2014). Measuring and using light in the melanopsin age. Trends Neurosci, 37(1), 1-9.

Kolb, H. (2005). Photoreceptors. In H. Kolb, E. Fernandez, B. Jones, & R. Nelson (Eds.), Webvision: The Organization of the Retina and Visual System. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21413389

Les cônes nous permettent de voir les couleurs, les mouvements et les détails spatiaux dans des conditions de forte luminosité.

Numéro: 8

Déclaration simplifiée

Les cônes nous permettent de percevoir les couleurs, les mouvements et les objets dans un environnement très lumineux.

Informations contextuelles

Les cônes sont des cellules spécialisées de la rétine. Ils tirent leur nom de leur forme (telle qu’elle apparaît au microscope). La densité la plus élevée de cônes se trouve dans la fovéa (au centre de la rétine).

Références

Stockman, A. (2019). Cone fundamentals and CIE standards. Current Opinion in Behavioral Sciences, 30, 87-93.

Brainard, D. H. (2019). Color, pattern, and the retinal cone mosaic. Curr Opin Behav Sci, 30, 41-47.

Les bâtonnets nous permettent de voir les détails spatiaux rudimentaires dans des conditions de faible luminosité.

Numéro: 9

Déclaration simplifiée

Les bâtonnets nous permettent de percevoir les formes et les détails dans un environnement peu lumineux.

Informations contextuelles

Les bâtonnets sont très sensibles aux faibles niveaux de lumière. Ils sont essentiels pour voir la nuit.

Références

Fu, Y. (2018). Phototransduction in rods and cones. In H. Kolb, E. Fernandez, B. Jones, & R. Nelson (Eds.), Webvision: The Organization of the Retina and Visual System.

Kolb, H. (2009). Circuitry for rod signals through the retina. In H. Kolb, E. Fernandez, B. Jones, & R. Nelson (Eds.), Webvision: The Organization of the Retina and Visual System.

Effets non visuels de la lumière

Les cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles (ipRGC) convertissent la lumière en signaux qui influencent de nombreuses fonctions physiologiques.

Numéro: 10

Déclaration simplifiée

Lorsque les ipRGCs détectent la lumière, elles envoient des signaux au cerveau afin de réguler diverses fonctions corporelles.

Informations contextuelles

Les ipRGCs envoient des signaux électriques aux régions du cerveau qui régulent les cycles veille-sommeil, la vigilance et l’humeur.

Références

Lucas, R. J., Peirson, S. N., Berson, D. M., Brown, T. M., Cooper, H. M., Czeisler, C. A., Figueiro, M. G., Gamlin, P. D., Lockley, S. W., O’Hagan, J. B., Price, L. L., Provencio, I., Skene, D. J., & Brainard, G. C. (2014). Measuring and using light in the melanopsin age. Trends Neurosci, 37(1), 1-9.

Spitschan, M. (2019). Melanopsin contributions to non-visual and visual function. Curr Opin Behav Sci, 30, 67-72.

Lucas, R. J., Lall, G. S., Allen, A. E., & Brown, T. M. (2012). How rod, cone, and melanopsin photoreceptors come together to enlighten the mammalian circadian clock. Prog Brain Res, 199, 1-18. https://doi.org/10.1016/B978-0-444-59427-3.00001-0

Principalement par le biais des ipRGCs, la lumière provoque la suppression de la mélatonine le soir et la nuit.

Numéro: 11

Déclaration simplifiée

La lumière inhibe la production de mélatonine (hormone qui régule le cycle veille-sommeil), notamment le soir et la nuit.

Informations contextuelles

Les ipRGCs expriment la mélanopsine (une protéine sensible à la lumière). Lorsque les ipRGCs sont exposées à une lumière vive, la mélanopsine est activée. Cette activation déclenche une voie neuronale qui bloque la production de mélatonine dans la glande pinéale.

Références

Brown, T. M. (2020). Melanopic illuminance defines the magnitude of human circadian light responses under a wide range of conditions. J Pineal Res, 69(1), e12655.

Prayag, A. S., Najjar, R. P., & Gronfier, C. (2019). Melatonin suppression is exquisitely sensitive to light and primarily driven by melanopsin in humans. J Pineal Res, 66(4), e12562.

Giménez MC, Stefani O, Cajochen C, Lang D, Deuring G, Schlangen LJM. Predicting melatonin suppression by light in humans: Unifying photoreceptor-based equivalent daylight illuminances, spectral composition, timing and duration of light exposure. J Pineal Res. 2022; 72:e12786.

La lumière est le signal principal qui assure la synchronisation du système circadien avec les cycles de 24 heures dans l’environnement.

Numéro: 12

Déclaration simplifiée

La lumière est le signal principal qui synchronise l’horloge interne de l’organisme avec le cycle jour-nuit du soleil.

Informations contextuelles

La lumière aide à réguler les rythmes internes de l’organisme. Cela permet aux processus biologiques de commencer et de s’arrêter au moment approprié.

Références

Blume, C., Garbazza, C., & Spitschan, M. (2019). Effects of light on human circadian rhythms, sleep and mood. Somnologie (Berl), 23(3), 147-156. https://doi.org/10.1007/s11818-019-00215-x

Duffy, J. F., & Czeisler, C. A. (2009). Effect of light on human circadian physiology. Sleep Med Clin, 4(2), 165-177.

Wright, K. P., Jr., McHill, A. W., Birks, B. R., Griffin, B. R., Rusterholz, T., & Chinoy, E. D. (2013). Entrainment of the human circadian clock to the natural light-dark cycle. Curr Biol, 23(16), 1554-1558. https://doi.org/10.1016/j.cub.2013.06.039

La lumière influence directement l’horloge biologique dans le cerveau, régulant les cycles veille-sommeil et d’autres rythmes physiologiques quotidiens.

Numéro: 13

Déclaration simplifiée

La lumière influence l’horloge interne de l’organisme, qui régule les cycles veille-sommeil et d’autres rythmes quotidiens.

Informations contextuelles

L’exposition à la lumière influence le sommeil, la libération d’hormones, le métabolisme et la vigilance.

Références

Blume, C., Garbazza, C., & Spitschan, M. (2019). Effects of light on human circadian rhythms, sleep and mood. Somnologie (Berl), 23(3), 147-156. https://doi.org/10.1007/s11818-019-00215-x

Duffy, J. F., & Czeisler, C. A. (2009). Effect of light on human circadian physiology. Sleep Med Clin, 4(2), 165-177.

La lumière le matin peut avancer l’horloge circadienne, et la lumière le soir peut la retarder.

Numéro: 14

Déclaration simplifiée

La lumière matinale favorise un coucher et un réveil plus précoces, tandis que la lumière du soir peut retarder le coucher et le réveil.

Informations contextuelles

La lumière indique au cerveau de devenir actif. La lumière le matin avance l’horloge interne de l’organisme (la décale vers une « heure » plus précoce), tandis que la lumière du soir la retarde (la déplace vers une « heure » plus tardive).

Références

Khalsa, S. B., Jewett, M. E., Cajochen, C., & Czeisler, C. A. (2003). A phase response curve to single bright light pulses in human subjects. J Physiol, 549(Pt 3), 945-952.

St Hilaire, M. A., Gooley, J. J., Khalsa, S. B., Kronauer, R. E., Czeisler, C. A., & Lockley, S. W. (2012). Human phase response curve to a 1 h pulse of bright white light. J Physiol, 590(13), 3035-3045.

La lumière peut également stimuler la vigilance et les fonctions cognitives dans certaines conditions.

Numéro: 15

Déclaration simplifiée

Dans certaines situations, la lumière peut améliorer la vigilance et la capacité de réflexion.

Informations contextuelles

Dans certaines conditions, l’exposition à une lumière intense pendant la journée et la nuit améliore la vigilance et les performances cognitives.

Références

Cajochen, C., Zeitzer, J. M., Czeisler, C. A., & Dijk, D. J. (2000). Dose-response relationship for light intensity and ocular and electroencephalographic correlates of human alertness. Behav Brain Res, 115(1), 75-83. https://doi.org/10.1016/s0166-4328(00)00236-9

Lok, R., Joyce, D. S., & Zeitzer, J. M. (2022). Impact of daytime spectral tuning on cognitive function. J Photochem Photobiol B, 230, 112439.

Lok, R., Smolders, K., Beersma, D. G. M., & de Kort, Y. A. W. (2018). Light, alertness, and alerting effects of white light: a literature overview. J Biol Rhythms, 33(6), 589-601.

Ces réponses physiologiques à la lumière sont principalement déterminées par la quantité de lumière qui atteint la rétine et stimule les ipRGCs à un moment donné.

Numéro: 16

Déclaration simplifiée

La réponse de l’organisme à la lumière dépend de son intensité et de l’heure à laquelle elle atteint les ipRGCs de la rétine.

Informations contextuelles

La réponse des ipRGCs dépend probablement de l’heure de la journée et de facteurs circadiens.

Références

CIE. (2018). CIE S 026/E:2018: CIE system for metrology of optical Radiation for ipRGC-influenced responses to light. Central Bureau. https://doi.org/10.25039/s026.2018

Gimenez, M. C., Stefani, O., Cajochen, C., Lang, D., Deuring, G., & Schlangen, L. J. M. (2022). Predicting melatonin suppression by light in humans: Unifying photoreceptor-based equivalent daylight illuminances, spectral composition, timing and duration of light exposure. J Pineal Res, 72(2), e12786. https://doi.org/10.1111/jpi.12786

Schlangen, L. J. M., & Price, L. L. A. (2021). The lighting environment, its metrology, and non-visual responses. Front Neurol, 12, 624861.

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Des niveaux de lumière plus élevés le soir peuvent accroître le temps nécessaire pour s’endormir.

Numéro: 17

Déclaration simplifiée

L’exposition à la lumière le soir peut rendre plus difficile l’endormissement.

Informations contextuelles

L’exposition à la lumière le soir indique à l’organisme qu’il fait encore jour. Cela augmente la vigilance et décale l’horloge interne vers une « heure » plus tardive.

Références

Cain, S. W., McGlashan, E. M., Vidafar, P., Mustafovska, J., Curran, S. P. N., Wang, X., Mohamed, A., Kalavally, V., & Phillips, A. J. K. (2020). Evening home lighting adversely impacts the circadian system and sleep. Sci Rep, 10(1), 19110.

Cajochen, C., Stefani, O., Schöllhorn, I., Lang, D., & Chellappa, S. L. (2022). Influence of evening light exposure on polysomnographically assessed night-time sleep: A systematic review with meta-analysis. Lighting Research & Technology, 54(6), 609-624.

Schollhorn, I., Stefani, O., Lucas, R. J., Spitschan, M., Slawik, H. C., & Cajochen, C. (2023). Melanopic irradiance defines the impact of evening display light on sleep latency, melatonin and alertness. Commun Biol, 6(1), 228.

Stefani, O., Freyburger, M., Veitz, S., Basishvili, T., Meyer, M., Weibel, J., Kobayashi, K., Shirakawa, Y., & Cajochen, C. (2021). Changing color and intensity of LED lighting across the day impacts on circadian melatonin rhythms and sleep in healthy men. J Pineal Res, 70(3), e12714. https://doi.org/10.1111/jpi.12714

Des niveaux de lumière plus élevés pendant la journée peuvent améliorer l’humeur.

Numéro: 18

Déclaration simplifiée

Une lumière vive pendant la journée peut améliorer l’humeur.

Informations contextuelles

L’exposition à la lumière naturelle (le soleil) ou à une lumière électrique de forte intensité, lorsqu’elle n’est pas éblouissante, peut réduire le stress et améliorer l’équilibre émotionnel.

Références

Burns, A. C., Saxena, R., Vetter, C., Phillips, A. J. K., Lane, J. M., & Cain, S. W. (2021). Time spent in outdoor light is associated with mood, sleep, and circadian rhythm-related outcomes: A cross-sectional and longitudinal study in over 400,000 UK Biobank participants. J Affect Disord, 295, 347-352.

Maruani, J., & Geoffroy, P. A. (2019). Bright light as a personalized precision treatment of mood disorders. Front Psychiatry, 10, 85.

Des niveaux de lumière plus élevés pendant la journée peuvent améliorer la qualité du sommeil de la nuit suivante.

Numéro: 19

Déclaration simplifiée

Une exposition à une lumière plus intense pendant la journée peut améliorer le sommeil.

Informations contextuelles

Une exposition à des niveaux de lumière plus élevés pendant la journée réduit la fragmentation du sommeil (réveils nocturnes) et augmente le sommeil profond pendant la nuit.

Références

Cajochen, C., Reichert, C., Maire, M., Schlangen, L. J. M., Schmidt, C., Viola, A. U., & Gabel, V. (2019). Evidence that homeostatic sleep regulation depends on ambient lighting conditions during wakefulness. Clocks Sleep, 1(4), 517-531.

Lok, R., Woelders, T., Gordijn, M. C. M., van Koningsveld, M. J., Oberman, K., Fuhler, S. G., Beersma, D. G. M., & Hut, R. A. (2022). Bright light during wakefulness improves sleep quality in healthy men: a forced desynchrony study under dim and bright light (III). J Biol Rhythms, 37(4), 429-441.

Wams, E. J., Woelders, T., Marring, I., van Rosmalen, L., Beersma, D. G. M., Gordijn, M. C. M., & Hut, R. A. (2017). Linking light exposure and subsequent sleep: a field polysomnography study in humans. Sleep, 40(12).

En suivant un protocole d’exposition à la lumière vive (photothérapie/luminothérapie) prescrit médicalement, l’exposition le matin peut améliorer l’humeur des personnes présentant certains diagnostics cliniques.

Numéro: 20

Déclaration simplifiée

Les médecins peuvent prescrire une luminothérapie pour traiter la dépression hivernale et d’autres problèmes de santé.

Informations contextuelles

Il a été montré que l’exposition à une lumière vive améliore les symptômes dépressifs chez les personnes souffrant de dépression saisonniere.

Références

Meesters, Y., & Gordijn, M. C. (2016). Seasonal affective disorder, winter type: current insights and treatment options. Psychol Res Behav Manag, 9, 317-327.

Terman, M., Terman, J. S., Quitkin, F. M., McGrath, P. J., Stewart, J. W., & Rafferty, B. (1989). Light therapy for seasonal affective disorder. A review of efficacy. Neuropsychopharmacology, 2(1), 1-22.

Facteurs influençant les effets non visuels de la lumière

Un schéma sain d’exposition quotidienne à la lumière comprend un rythme de lumière vive et d’obscurité chaque jour.

Numéro: 21

Déclaration simplifiée

Une routine quotidienne saine comprend une lumière vive pendant la journée et l’obscurité pendant la nuit.

Informations contextuelles

Le maintien d’un rythme régulier de lumière vive pendant la journée et d’obscurité pendant la nuit est associé à une meilleure santé physique et mentale.

Références

Brown, T. M., Brainard, G. C., Cajochen, C., Czeisler, C. A., Hanifin, J. P., Lockley, S. W., Lucas, R. J., Munch, M., O’Hagan, J. B., Peirson, S. N., Price, L. L. A., Roenneberg, T., Schlangen, L. J. M., Skene, D. J., Spitschan, M., Vetter, C., Zee, P. C., & Wright, K. P., Jr. (2022). Recommendations for daytime, evening, and nighttime indoor light exposure to best support physiology, sleep, and wakefulness in healthy adults. PLoS Biol, 20(3), e3001571.

Burns, A. C., Windred, D. P., Rutter, M. K., Olivier, P., Vetter, C., Saxena, R., Lane, J. M., Phillips, A. J. K., & Cain, S. W. (2023). Day and night light exposure are associated with psychiatric disorders: an objective light study in >85,000 people. Nature Mental Health, 1(11), 853-862.

Windred, D. P., Burns, A. C., Lane, J. M., Olivier, P., Rutter, M. K., Saxena, R., Phillips, A. J. K., & Cain, S. W. (2024). Brighter nights and darker days predict higher mortality risk: A prospective analysis of personal light exposure in >88,000 individuals. Proc Natl Acad Sci U S A, 121(43), e2405924121. Windred, D. P., Burns, A. C., Rutter, M. K., Ching Yeung, C. H., Lane, J. M., Xiao, Q., Saxena, R., Cain, S. W., & Phillips, A. J. K. (2024). Personal light exposure patterns and incidence of type 2 diabetes: analysis of 13 million hours of light sensor data and 670,000 person-years of prospective observation. Lancet Reg Health Eur, 42, 100943.

L’âge peut influencer l’effet physiologique de la lumière chez l’humain, car la rétine reçoit moins de lumière avec le vieillissement.

Numéro: 22

Déclaration simplifiée

Avec l’âge, le cristallin de l’œil peut devenir moins transparent, ce qui peut réduire les effets de la lumière sur l’horloge interne et le sommeil.

Informations contextuelles

Avec l’âge, le cristallin de l’œil devient moins transparent, ce qui peut réduire la réponse de l’organisme à l’exposition à la lumière.

Références

Chellappa, S. L., Bromundt, V., Frey, S., & Cajochen, C. (2021). Age-related neuroendocrine and alerting responses to light. Geroscience, 43(4), 1767-1781.

Gimenez, M. C., Kanis, M. J., Beersma, D. G., van der Pol, B. A., van Norren, D., & Gordijn, M. C. (2010). In vivo quantification of the retinal reflectance spectral composition in elderly subjects before and after cataract surgery: Implications for the non-visual effects of light. J Biol Rhythms, 25(2), 123-131.

Mellerio, J. (1987). Yellowing of the human lens: nuclear and cortical contributions. Vision Res. 27(9), 1581-1587. https://doi.org/10.1016/0042-6989(87)90166-0

Najjar, R. P., Chiquet, C., Teikari, P., Cornut, P. L., Claustrat, B., Denis, P., Cooper, H. M., & Gronfier, C. (2014). Aging of non-visual spectral sensitivity to light in humans: compensatory mechanisms? PLoS One, 9(1), e85837.

Il existe d’importantes différences individuelles dans la réponse physiologique à la lumière.

Numéro: 23

Déclaration simplifiée

La sensibilité à la lumière varie considérablement d’un individu à l’autre.

Informations contextuelles

Les différences individuelles en matière de sensibilité à la lumière sont influencées par des facteurs tels que l’âge, la génétique et le comportement.

Références

Chellappa, S. L. (2021). Individual differences in light sensitivity affect sleep and circadian rhythms. Sleep, 44(2).

Phillips, A. J. K., Vidafar, P., Burns, A. C., McGlashan, E. M., Anderson, C., Rajaratnam, S. M. W., Lockley, S. W., & Cain, S. W. (2019). High sensitivity and interindividual variability in the response of the human circadian system to evening light. Proc Natl Acad Sci U S A, 116(24), 12019-12024.

Recherche sur les effets non visuels de la lumière

La majorité des études sur les effets physiologiques de la lumière ont été réalisées en laboratoire.

Numéro: 24

Déclaration simplifiée

La plupart de la recherche sur les effets de la lumière sur l’organisme a été menée en laboratoire.

Informations contextuelles

Des études sur l’exposition à la lumière dans la vie réelle sont nécessaires.

Références

Spitschan, M., & Joyce, D. S. (2023). Human-Centric Lighting Research and Policy in the Melanopsin Age. Policy Insights Behav Brain Sci, 10(2), 237-246.

Il est nécessaire de mener des études sur les effets physiologiques de la lumière en intégrant un large éventail de populations.

Numéro: 25

Déclaration simplifiée

Davantage d’études sont nécessaires pour comprendre comment la lumière influence la santé dans différentes populations.

Informations contextuelles

La plupart des études sur les effets physiologiques de la lumière se sont concentrées sur des populations limitées (groupes d’âge, ethnies ou conditions de santé spécifiques). Il est important que les futures recherches portent sur des populations plus diversifiées et couvrent des régions géographiques plus vastes.

Références

Johnson, D. A., Wallace, D. A., & Ward, L. (2024). Racial/ethnic and sex differences in the association between light at night and actigraphy-measured sleep duration in adults: NHANES 2011-2014. Sleep Health, 10(1S), S184-S190.

Spitschan, M., & Santhi, N. (2022). Individual differences and diversity in human physiological responses to light. EBioMedicine, 75, 103640.

Les effets physiologiques de la lumière font l’objet de recherches actives.

Numéro: 26

Déclaration simplifiée

Les scientifiques continuent d’étudier l’influence de la lumière sur les fonctions corporelles et la santé en général.

Informations contextuelles

L’intérêt scientifique et grand public pour les effets de la lumière sur les rythmes biologiques, le sommeil, la vigilance, l’humeur et la santé ne cesse de croître. Les progrès technologiques et scientifiques permettent aux chercheurs d’étudier plus précisément différentes longueurs d’onde et différentes intensités.

Références

CIE. (2024). CIE PS 001:2024 CIE Position Statement on Integrative Lighting – Recommending Proper Light at the Proper Time, 3rd Edition. CIE Central Bureau.